L’est de la RDC est le théâtre d’une des crises de déplacement les plus importantes au monde. Le conflit entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, qui s’est intensifié depuis janvier 2025, dans le Nord et le Sud-Kivu, est venu aggravé les besoins humanitaires existant dans la zone depuis deux décennies.

Bien que la détermination et la résilience des habitants de l’est de la RDC restent une force puissante, les défis liés à la sécurité alimentaire, au secteur Abri et au secteur WASH ont atteint des niveaux critiques. Une réponse humanitaire informée et coordonnée, basée sur les besoins des populations, est essentielle pour répondre aux priorités des personnes les plus touchées par la crise.

21 February 2025

Dynamiques de déplacements – Idjwi

En janvier 2025, des combats ont éclaté aux abords de la ville de Minova. Entre le 15 et le 24 janvier, l’île d’Idjwi avait déjà accueilli 24 656 nouveaux déplacés internes (PDI) en provenance de la zone de santé de Minova. Les affrontements se sont ensuite intensifiés vers Sake, Goma et d’autres localités le long de la route nationale 2 (RN2), provoquant de nouveaux déplacements vers Idjwi. Cette évaluation vise à analyser les dynamiques de déplacement et les principaux besoins des populations dans l’île d’Idjwi au début du mois de février 2025.

 

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21 February 2025

Cartes des abandon du site de déplacés de Bulengo dans la zone de santé de Goma

Suite aux affrontements dans la ville de Goma et sa périphérie entre le 23 et le 28 janvier 2025 (1) de nombreux déplacements ont été signalés parmi les 694 213 déplacés internes présents dans les zones de santé de Goma, Karisimbi et Nyiragongo (2). En lien avec ces affrontements, le départ de l’ensemble ou d’une partie des personnes déplacées de plusieurs sites a été rapporté.Abandon du site de déplacés de Bulengo dans la zone de santé de Goma.

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20 February 2025

Dynamiques de déplacements – Kalehe et Kabare (Sud-Kivu)

Fin janvier 2025, des combats ont eu lieu autour de la ville de Minova, où la présence de 178 000 déplacés internes (PDI) a été rapportée, donnant lieu à des déplacements vers le reste du territoire de Kalehe, de Kabare et d’Idjwi. En janvier, plus de 109 182 ménages ont été nouvellement déplacés dans la province du Sud-Kivu. Les combats se sont ensuite poursuivis dans d’autres localités sur le route nationale 2 (RN2) descendant vers le sud du territoire. Cette évaluation vise à identifier les principales dynamiques de déplacements et besoins des personnes déplacées dans les territoires de Kalehe et Kabare, particulièrement dans les zones de santé de Minova, Kalehe, Bunyakiri, et Kabare.

 

Les besoins les plus cités par les IC en deuxième priorité dans les localités évaluées sur le territoire de Kalehe concernaient les abris (18/79), la nourriture (13/79) et la santé (13/79).

Dans le territoire de Kabare ces besoins concernaient les moyens de subsistances (7/25), l’eau, hygiène et assainissement (6/24) et la protection (3/25).

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17 February 2025

Dynamiques de déplacements – Kalehe

Fin janvier 2025, des combats ont eu lieu autour de la ville de Minova, où la présence de 178 000 déplacés a été rapportée, donnant lieu à des déplacements vers le reste du territoire de Kalehe. Au 27 janvier, environ 117 000 personnes ont été nouvellement arrivés dans la zone de santé de Kalehe. Les combats se sont ensuite poursuivis dans d’autres localités sur le route nationale 2 (RN2) descendant vers le sud du territoire. Cette évaluation vise à identifier les principales dynamiques de déplacements et besoins des personnes déplacées.

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17 February 2025

Dynamiques de déplacements – Masisi

Fin janvier 2025, des combats ont eu lieu autour des villes de Sake et de Goma, entrainant d’importants déplacements de population. Entre le 1er et le 23 janvier 2025, le nombre de déplacés ayant fui les zones de santé de Masisi et de Kirotshe était déjà estimé à 120 000 personnes. Cette évaluation vise à identifier les principales dynamiques de déplacements et besoins des personnes déplacées.

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17 February 2025

Evaluation rapide des marchés dans la ville de Goma et sa périphérie

La situation sécuritaire à Goma, à l’Est de la République Démocratique du Congo, a connu une brusque détérioration à la suite de l’offensive éclair d’un groupe armé sur la ville. Le 23 janvier 2025, à la suite de la prise de Sake, localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, de violents combats ont éclaté au sein même de Goma, entraînant de nombreuses pertes humaines et la paralysie totale des activités1. Bien que les affrontements aient cessé début février, des tensions sporadiques persistent, rendant la reprise économique incertaine. Dans ce contexte, il est essentiel d’évaluer l’impact de cette crise sur les marchés locaux. Cette analyse rapide vise à suivre l’évolution des prix des produits essentiels dans la ville de Goma et ses environs et à fournir une mise à jour des indicateurs économiques dans un environnement marqué par l’interruption des circuits d’approvisionnement et la vulnérabilité accrue des populations.

MESSAGES CLÉS

  • Les prix des produits de base, notamment la farine de maïs et les haricots, ont fortement augmenté depuis mi-janvier. Cette hausse est attribuée aux difficultés de réapprovisionnement, à L’indisponibilité des produits et à l’insécurité persistante.
  • Fin janvier, la fermeture massive des commerces due aux affrontements a entraîné une baisse de la fréquentation des marchés. Toutefois, début février, l’amélioration de la sécurité aurait favorisé un retour progressif des commerçant.e.s et des client.e.s.
  • Les commerçant.e.s et client.e.s ont indiqué faire face à plusieurs défis tels que des vols signalés sur les marchés, l’instabilité du taux de change (variant entre 1900 et 2900 francs congolais pour 1 dollar entre le 25 janvier et le 5 février) et la crainte de pénuries alimentaires si les circuits d’approvisionnement ne se stabilisaient pas rapidement. Cette situation aurait poussé les ménages à réduire leurs achats de produits de base et à ajuster leurs dépenses sur d’autres postes de dépenses.

 

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